LA POLLUTION DU SIÈCLE... LES PCB EN FRANCE ET DANS LE RHÔNE
Explications du Ministère de l'écologie sur ce fleau …
Point de vue du
Par contre, il semblerait que dans le Vaucluse, les PCB ont , par miracle, contournés ce Département !!!!! Puisque le poisson du Rhône a été certifié comestible... Cherchez l'erreur (1)
(1) Dans l’idée d’une acquisition naturelle des connaissances, les erreurs ne peuvent être considérées que comme des “ratés” de l’apprentissage. Symptôme d'une incompétence quelconque, l’erreur est alors synonyme de “faute” ou de “bogue” au sens informatique.
D'après ASTOLFI (Jean-Pierre)
Serait-ce la vraie fausse bonne nouvelle du jour? La préfecture de Vaucluse vient de lever partiellement l'interdiction de consommer et de commercialiser certaines espèces de poissons pêchées dans le Rhône. Décision prise après que l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) ait réalisé une évaluation scientifique des risques : le 28 mais, le résultat de cette étude attestait de la conformité de certains poissons.
L'interdiction avait été prononcée le 7 août dernier. On découvrait alors, après des études vétérinaires, que les poissons du fleuve étaient contaminés par les polychlorobiphényles (PCB), produits chimiques issus de l'activité humaine.
Thierry Putek habite à Sarians et pêchait hier à l'Oiselay, près de la commune de Sorgues. Il ne croit pas à la disparition subite de la pollution
"ça fait trente ans que le Rhône est pollué, dit-il. Il ne faut pas s'en prendre aux pêcheurs, mais se pencher plutôt du côté des usines. Malgré
l'interdiction, j'ai continué à consommer les sandres que j'ai pêchés." Bonne nouvelle pour lui, puisque les sandres font partie des espèces du
Rhône à nouveau consommables. Tout comme les brochets, chevesnes, mulets, gardons et hotu.
A Avignon, sur l'île de la Barthelasse, Fabien est arrivé hier matin de Lyon accompagné de Nicola. sa petite amie Anglaise, pour quatre journées de pêche à la carpe. "C'est amusant, ironise-t-il. Les poissons dont l'interdiction de consommation a été levée sont ceux qui favorisent le plus la vente des permis de pêche". Les poissons camassiers, dont la pêche est considérée comme la plus sportive, sont en effet particulièrement prisés par les amateurs.
Travaillant pour Carpe Magazine, Fabien maîtrise son sujet : " je n'ai pas d'avis scientifique, mais ces carnassiers mangent d'autres poissons. Et l'interdiction de consommation n' a pas été levvée pour ces derniers" Ce qui le laisse, lui aussi. plus que sceptique car les PCB sont cumulables dans la chaîne alimentaire et se stockent dans les tissus vivants. Pour Claude Chadefaux, de la fédération de pêche de Vaucluse, "c'est une décison satisfaisante : les sandres et les brochets ont des qualités culinaires. Ce sont des espèces prisées par les pêcheurs."La production de PCB est aujourd'hui interdite. la molécule, insoluble dans l'eau et pratiquement pas biodégradable, se stocke dans les sédiments du Rhône.
pour réagir à cet article : www.laprovence.com
article paru dans l'édition de : La Provence du 9 Mai 2008
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PÊCHE EN MER.........
“Et quidem naturali jure communia sunt omnium haec : aer et aqua profluens et mare et per hoc litora maris. » Et par droit naturel sont le bien commun de tous : l’air, l’eau s’écoulant, la mer et, pour cela, les rivages de la mer.“
PERMIS DE PÊCHE EN MER SUR LE POINT D'ÊTRE ÉCARTÉ !!!!
Bonjour,
C’est avec une très grande satisfaction que nous vous joignons la pièce jointe parue hier dans Ouest France (premier quotidien français et dont l’influence est considérable sur la façade de la Manche et de l’Atlantique du Grand Ouest) sous le titre de : « Permis écarté pour la pêche en mer de loisir »
Le signataire, Raymond Cosquéric, est le spécialiste pêche pour toutes les éditions du quotidien. Son nom est des plus respecté dans les milieux de pêche professionnelle. Son article expose parfaitement l’état des choses actuellement. Il semble donc, que ce permis de pêche en mer soit écarté.
Seuls ceux qui ont suivi ce dossier depuis plus de vingt ans, véritable serpent de mer, peuvent imaginer la somme des efforts que cet aboutissement représente. Il faut saluer le travail des membres du bureau de la FNPPSF et en particulier de son Président National Jean Kiffer. Cette fédération forte de 20 000 membres a joué un rôle fondamental. La position de Jean Kiffer au sein du Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance et aussi comme membre de la FIN (Fédération des Industries nautiques) s’est prouvée capitale. Je salue une fois de plus le travail de titan qu’il a fourni mais aussi son sens de l’écoute, son esprit de synthèse.
Il ne s’agit pas de pavoiser, loin de là, notre combat qui remonte si loin en arrière a toujours été celui de la liberté d’accès à la ressource maritime dans le respect profond pour la mer. Celle-ci est fragile et représente un capital magnifique qu’il nous appartient de protéger. La lutte contre les excès, le braconnage est fondamentale. Il est inacceptable que certains cherchent, par tous les moyens, à couvrir les frais de leur bateau par une surpêche éhontée.
Partageons par contre la notion que la pêche en mer offre aux plus âgés la chance de transmettre des valeurs saines et profondes aux nouvelles générations ! Voilà ce que nous avons défendu.
Transmettons tous, à tous, ce respect pour la mer, ses poissons, ses coquillages, ses crustacés, ses algues, ses plages. Voilà notre devoir, la mer nous récompense largement,
Cordialement,
Hubert Guillois
Président de la société Les Embruns, organisatrice du Salon Européen des Pêches en Mer et du Salon des Bateaux du Pêcheur Plaisancier de Nantes. Commission Communication FNPPSF
Positions CNPPM
Confédération Nationale de la Plaisance et de la Pêche en mer
En préalable, rappeler que nous contestons la composition actuelle du COMOP. Il est incompréhensible que nous ne soyons pas associés aux discussions concernant la pêche dans son ensemble et la pêche sportive et récréative en particulier.
Ce point doit être levé au plus vite, il compromet gravement toute concertation.
Rappel des résultats de l’enquête BVA/IFREMER :
2,5 millions de pêcheurs de loisir
Les prélèvements des pêcheurs de loisir ne représentent que 2% - 2,5% des prélèvements des pêcheurs professionnels
Moins de 2% si l’on tient compte des rejets en mer
Le poids économique de l’activité est de 2 Milliards d’Euros
Préciser notre position qui tient en cinq points essentiels :
- Respect strict des tailles minimales de capture : tailles minimales de capture pour toutes les espèces pêchées, affichage dans tous les lieux de vente.
- Repos biologique pour toutes les espèces pêchées : bar (voir communiqué ci-joint) mais aussi toutes les autres espèces pêchées de façon significative (thon, dorade, lieu, etc.)
- Limitation sévère des pêches intensives : chaluts pélagiques, pêche dans les grands fonds (voir à ce sujet le récent rapport de l'ONU) et chalutage de la bande des 3 milles.
- Lutte intensive contre toutes les formes de braconnage : généralisation des conventions contre la vente illégale, peines accrues, confiscation du bateau ou duvéhicule…
- Sensibilisation et responsabilisation des pêcheurs en mer à travers les fédérations représentatives : travail d'explication sur le terrain, meilleur accès à l'information.
Nous pourrions éventuellement concéder :
- Marquage spécifique des poissons : Si cela s’avère nécessaire, il pourrait être envisagé une coupe partielle de la nageoire caudale rendant ainsi le poisson impropre à la vente. Cela doit évidemment s’accompagner aussi d’un marquage rigoureux des produits issus de la pêche professionnelle conformément aux directives européennes
- Pour les espèces en danger : limitation journalière de capture pour les seules espèces en danger. On pourrait même y associer des interdictions strictes de pêche limitées dans le temps s’appliquant aux professionnels et aux amateurs.
VOS RÉACTIONS :
Attention, rien n'est fait pour le permis mer: ce ne sont que les voeux émis, pas sûr qu'ils soient suivis!!!! Je peux te dire que les Pros sont totalement pour et leur lobby est puissant, y compris à Bruxelle.
ROBERT MENQUET
RÈGLEMENT (CE) N° 1626/94 DU CONSEIL du 27 juin 1994 prévoyant certaines mesures techniques de conservation des ressources de pêche en Méditerranée Législation communautaire en vigueur
Document 394R1626
Règlement (CE) n° 1626/94 du Conseil, du 27 juin 1994, prévoyant certaines mesures techniques de conservation des ressources de pêche en Méditerranée
Journal officiel n° L 171 du 06/07/1994 p. 0001 - 0006
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 43,
vu la proposition de la Commission (1),
vu l'avis du Parlement européen (2),
vu l'avis du Comité économique et social (3),
considérant que la conservation et la gestion des ressources halieutiques en Méditerranée n'ont pas été réglementées au niveau communautaire au cours des dix premières années d'application de la politique commune de la pêche, cette mer se prêtant moins facilement, du fait de ses caractéristiques, à un traitement analogue à celui qui est appliqué dans l'Atlantique et en mer du Nord depuis 1983;
..../
Article 3
1. Il est interdit d'utiliser les chaluts, les sennes ou les filets similaires en deçà de la limite des 3 milles nautiques des côtes, ou de l'isobathe de 50 mètres lorsque cette profondeur est atteinte à une moindre distance, quel que soit le mode de remorquage ou de halage, sauf dérogation prévue par la législation nationale dans le cas où la bande côtière des 3 milles nautiques n'est pas comprise à l'intérieur des eaux territoriales des États membres.
Toutefois, tout engin de pêche, employé à une distance de la côte inférieure à celle fixée par le premier alinéa et utilisé conformément à la législation nationale en vigueur à la date du 1er janvier 1994, peut être utilisé jusqu'au 31 décembre 1998, à l'exception du gangui qui peut être utilisé jusqu'au 31 décembre 2002, sauf si le Conseil statuant à la majorité qualifiée sur proposition de la Commission, à la lumière des données scientifiques démontrant que son utilisation ne comporte pas une incidence négative pour les ressources, en décide autrement.
2. Par dérogation au paragraphe 1, l'utilisation des dragues destinées à la capture de coquillages est autorisée, indépendamment de la distance de la côte et de la profondeur, à condition que la capture des espèces autres que des coquillages ne dépasse pas les 10 % du poids total de l'ensemble de la capture.
3. La pêche au moyen de chaluts de fond, de sennes et de filets similaires remorqués par-dessus les prairies de posidonie (Posidonie océanique) ou autres phanérogames marines est interdite.
4. Il est interdit de caler tout type de filet tournant en deçà de la limite de 300 mètres des côtes ou de l'isobathe de 30 mètres lorsque cette profondeur est atteinte à une moindre distance.
.../
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.
Fait à Luxembourg, le 27 juin 1994.
Par le Conseil
Le président
C. SIMITIS
(1) JO n° C 5 du 9. 1. 1993, p. 6.
JO n° C 306 du 12. 11. 1993, p. 10.
(2) JO n° C 255 du 20. 9. 1993, p. 237.
(3) JO n° C 201 du 26. 7. 1993, p. 27.
(4) JO n° L 288 du 11. 10. 1986, p. 1. Règlement modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 3919/92 (JO n° L 397 du 31. 12. 1992, p. 1).
(5) JO n° L 389 du 31. 12. 1992, p. 1.
(6) JO n° L 194 du 24. 7. 1984, p. 22.
Pourquoi depuis 1994 cette réglementation n'est pas appliqué par les patrons pêcheurs professionnels de Sète ? Qui régulièrement chalutent dans la bande des 1 mille nautique voir même moins ( entre le Grau du Roi et Agdes) en toute impunité avec, il semblerait, la complaisance des affaires maritimes…? Seraient -ils sous "l'impunité maritime" ? Où exerceraient-ils un quelconque chantage vis à vis du crédit maritime ?
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